Une remise à jour logistique pour la commune
Luc Grandsimon | Le premier Conseil communal de l’année s’est déroulé le 30 mars. La séance a débuté avec l’assermentation de deux nouveaux membres du Conseil: Marianne Müller et Romain Cochand.
Après l’approbation du procès-verbal de la séance du 5 décembre 2014 à l’unanimité, de nouvelles nominations tacites se sont succédé. Tout d’abord, deux nouveaux membres à la commission de gestion qui se trouvent être Marianne Müller et Romain Cochand. Le nouveau membre à l’ASCL est Danielle Wegener et le nouveau membre à la commission des finances est le scrutateur Marc Lambelet.
Informatique
Le préavis municipal No 01/2015 a pour objet le remplacement des logiciels de l’informatique communale. C’est la société « Ofisa informatique » qui s’occupe de l’informatique communale. Afin de rester une «solution compétitive», de nouveaux modules vont être intégrés rendant le système actuel bientôt obsolète. Un système qui de toute façon prendra fin en 2018.
La commission technique
trouve que le coût est élevé par rapport au travail demandé, ce qui n’est pas l’avis de la commission des finances. Le syndic appuie le préavis et reproche à la commission technique de trop se concentrer sur l’aspect financier. Le préavis est accepté par 38 voix contre 1 opposition et 3 abstentions.
Personnel communal
Après les programmes informatiques, passons aux humains avec le préavis municipal No 02/2015 concernant le règlement du personnel communal et l’échelle des salaires. Le statut du personnel communal actuel est entré en vigueur en 1975 et a besoin d’être mis à jour. Ce préavis est accepté à l’unanimité.
Une future zone constructible ?
Le dernier préavis de la soirée portait sur l’hôtel «Préalpina». Le préavis municipal No 03/2015 concerne la modification du règlement du Plan d’extension partiel Préalpina. En septembre 2009, les gérants de l’Hôtel Préalpina ont indiqué à la Municipalité que le syndicat Unia avait l’intention de vendre sa parcelle. En 2011, la Municipalité décide de reprendre le dossier et de maintenir l’existence de cet hôtel faisant partie du paysage hôtelier de Lavaux. La première demande de modification a été adressée au SDT le 26 juillet 2011. Une convention avec le syndicat Unia a été signée le 17 juillet 2012.
Le 27 octobre 2014, la Municipalité recevait l’accord du SDT pour soumettre la modification du PEP Préalpina et son règlement à l’enquête publique. La modification permettrait d’accueillir en plus de l’hôtellerie, des bureaux, des logements d’habitations et d’enseignements. Trois groupes de personnes seulement s’opposent au projet de révision de l’Hôtel Préalpina. L’opposition Hans et Josianne Beukers, mandataire Maître Jean-Claude Perroud (avocat), explique que le PEP Préalpina ne répond que partiellement aux lignes directrices définies par le Plan directeur communal. Si, comme rappelé, le renforcement de la vocation hôtelière de l’établissement est tout à la fois judicieux et conforme au PDCom, le statut attribué au périmètre E (habitation, enseignement, bureaux et hôtellerie) est contraire à la fiche annexe au PDCom, qui entend colloquer ce secteur à un «lieu collectif de détente et de sport».
Le deuxième groupe d’opposition est celui de l’«Association Sauver Lavaux» dont le mandataire est Maître Laurent Fischer (avocat). Il semblerait qu’un courrier du 10 avril 2014 de la part du SDT juge le PEP Préalpina obsolète et qu’une révision générale de celui-ci devrait être effectuée.
Le dernier groupe d’opposition est celui d’Anne et Bernhard Schnider dont le mandataire est Maître Benoit Bovay (avocat). Pour eux, le fait qu’il y ait une demande d’extension implique une révision du plan.
La réponse de la Municipalité est que la modification est déjà une nouvelle proposition de plan. Le plan existant est conforme et en accord avec le SDT à l’intégration de cette parcelle en zone centre. Le dézonage de cette parcelle serait manifestement contraire à la politique de la planification choisie par la commune en accord avec le canton qui souhaite que les communes densifient leurs «zones centres». Dans tous les cas, le Plan directeur communal et le Plan général d’affectation sont en révision.
Les oppositions portent surtout sur la deuxième parcelle, qui est vierge de toute construction, et non celle contenant déjà l’hôtel. Le préavis est accepté à l’unanimité.