Temps instables
Les piscines ouvrent. Pour ceux qui ne s’en seraient pas déjà aperçus, les beaux jours sont bel et bien arrivés, des jours de pluie entrecoupés par de belles journées ensoleillées… et de bise. Cette année ne restera pas dans les mémoires pour sa douceur de vivre printanière. Les grèves pour le climat n’y peuvent rien et ne semblent pas concentrer une attention autre que médiatique concernant les nécessaires actions futures. A l’échelle mondiale, la concentration des efforts est appliquée sur les stratégies géopolitiques utiles à la sauvegarde de l’économie et du pouvoir de sa propre nation. Au niveau européen, ce n’est guère mieux. L’heure est à la montée des nationalismes et à l’élection du plus populiste d’entre eux. Les mouvements en faveur d’une prise en compte sérieuse de l’état de la planète ne sont donc pas à l’ordre du jour au niveau où les décisions pourraient avoir leur meilleur impact. Est-ce à dire que rien n’est fait ? La prise de conscience fait pourtant son bonhomme de chemin. Les jeunes semblent en faire une priorité et pourraient finir par représenter une quantité non-négligeable de voix dans le cadre des élections qui se profilent doucement chez nous aussi. De quoi tenter plus d’un élu de mettre en avant les mesures adéquates, ne serait-ce que par pur calcul électoral. On le voit, l’urgence s’opère sur le temps long. Malgré certaines mesures déjà mises en place au niveau cantonal et quelques décisions de calendrier fédéral, il existe peu de chance pour que les prédictions alarmistes des experts ne se réalisent pas. Ne nous reste qu’à espérer que ces derniers se soient trompés… l’humain n’est-il pas faillible?