Sur les chapeaux de roue
La nouvelle année n’a pas sitôt débuté que déjà elle paraît vieille tant les événements se sont bousculés. Personne n’aura été épargné par la frénésie de réactions et de prises de position quant à la place de la satire dans nos diverses cultures, mondiales comme locales. Et déjà nous replongeons dans les affres de l’économie avec l’annonce de la suppression du taux plancher établi il y a de cela trois ans par la Banque Nationale Suisse (BNS). Certains parlent de monstrueuse bourde, d’autres d’anticipation sur une décision de la Banque Centrale Européenne (BCE) concernant un éventuel rachat de dette souveraine. Décision à tomber ce jour.
Après les joies immédiates de la consommation via internet ou plus simplement avec un chariot à l’Hyperette de France voisine – merci la parité Euro-Franc ! – ce sera à n’en pas douter au tour des entreprises de ressortir les termes d’ajustement des ressources, licenciements et autres mises à pied. Le tourisme, déjà mis à mal par le manque de neige, tire la langue. Les entreprises exportatrices suivront à coup sûr.
Secousses mondiales, en un seul mois il y en aura eu pour tous les goûts, pour la culture comme pour les religions et les affaires extérieures, pour l’économie comme pour la finance, et par voie de conséquences, on peut en toute légitimité s’attendre au volet social…
Le monde tourne de plus en plus vite, au risque d’en éjecter certains. L’inquiétude est grandissante et chacun y va de sa solution, mais force est de constater que le remède est dans le tissu social. La cohabitation et la tolérance, la compréhension et les échanges favorisent une cohésion et une qualité de vie qui font qu’une région se développe et grandit en harmonie loin des individualismes et du chacun pour soi qui caractérise notre société à l’heure actuelle. Si une leçon devait être tirée de ce début d’année qui démarre en trombe ce devrait être celle-là.
Vivons et continuons de faire vivre notre région !