… sans voix …
Ce week-end nous allons célébrer cette douce moitié que nous chérissons et qui souvent est même plus importante que nous-même. Célébrer celle ou celui qui donne du sens à notre vie et nous permet d’affronter – et souvent de surmonter – les désagréments de la vie. Célébrer le lien. Une journée dédiée à cette magie merveilleuse qui unit les êtres, une journée pour focaliser sur ce bonheur unique qui est celui d’aimer et d’être aimé. Que du bonheur et seulement du bonheur! What else!
D’aucuns matérialiseront cette pensée par un petit geste, ici une fleur, là un chocolat, ici encore un dîner, un bijou, un lingot ou peut-être un voyage surprise… Chacun selon son envie et ses possibilités, qu’importe, seul le geste compte.
Un moment de partage pour magnifier le lien qui unifie deux esprits, deux corps et deux existences, un instant béni, les yeux dans les yeux, sur fond de «Misty» par
Sarah Vaughan…
Un lien incompréhensible et pourtant indéniable. Des chimistes, des biologistes et autres comportementalistes s’y brisent les dents conti-
nuellement dans leur quête à rationaliser ce qui probablement ne pourra jamais l’être. Quel plaisir que celui de savoir que cette sensation d’absolu et de joie furieuse n’a encore pu être ni quantifiée ni à peine qualifiée! Un pur sentiment de liberté à deux, liberté qui nous dépasse et perdure à travers les âges malgré les siècles de tentatives de maîtrise et d’annihilation. Tant il est vrai que ce sentiment surpasse toute loi, tout usage établi par ceux-là même qui en sont le fruit, à en croire qu’il est divin! Eh oui, il l’est. Quoique… Aucun dieu n’a jamais déposé la patente,
jamais eu le monopole de l’Amour. D’aucuns dans l’Antiquité, puis plus tard, s’en sont approchés et l’ont revendiqué comme l’apanage de leur Etre, mais tous ont été inférieurs à cette sensation, ce sentiment, cet absolu, ce… voilà que j’en perds mes mots! Cet indéfinissable sentiment de joie et de liberté, cette chaleur interne, ce désir ardent, cette bienveillance, ce…
Cela me laisse sans voix… Valentin?! Bien joué!