Robert Georges  |  La direction générale de l’environnement, DGE, a entrepris la démolition des installations de feu la scierie, sur les rives du ruisseau, «…une renaturation aux objectifs de biodiversité ambitieux.»

RENATURATION, c’est le graphisme du titre de la brochure éditée par la DGE, «Bilan 2015 et perspective dans le canton de Vaud.»

Si cette renaturation a une apparence correcte depuis le pont de la route cantonale, la partie supérieure devient une dénaturation, la rive droite et son chemin herbés buissonnants ne devaient pas être touchés en amont du mur enlevé. Là, les niches à poissons sont au-dessus du cours d’eau! Normal? C’est la preuve flagrante d’une faute de conception et de direction de ce chantier. A refaire. Le lit surélevé en construction a dû être recreusé au niveau de l’eau. Faute confirmée par 22 mètres d’enrochements pas mis à l’enquête aussi au-dessus de l’eau. Ils devront être enlevé, pour réaliser un cours d’eau «proche de son état initial». CE J. de Quattro.

Là, rien du descriptif du dossier d’enquête n’a été respecté, ni les autres préceptes de cette brochure éditée par la DGE et le département. Ces manquements ont été signalés à la Commission de gestion du Grand Conseil, mais la présidente répond «…confirme le fonctionnement efficace et efficient des services de l’Etat». Lamentables députés, nuls et sans respect de leur mandat.

Ce texte pour inviter les communes ayant des corrections de ruisseau en projet, à exiger une présentation des travaux prévus, sur place pour le public. Il n’y aura peut-être plus jamais un si mauvais projet, mais il faut être attentif.