Quel avenir pour notre école ?
par Romain Richard | Lundi soir, la Direction générale de l’enseignement obligatoire (DGEO) présentait aux conseillères et conseillers communaux la future organisation scolaire communale et ses conséquences. A noter la présence du syndic de Maracon, Jean-Claude Serex. Sa commune est directement concernée par cette réorganisation.
Quels besoins scolaires?
Pour déterminer les futurs besoins scolaires de notre commune, la DGEO et la Municipalité ont travaillé de concert pour anticiper au mieux les défis et enjeux à venir. La vision et le projet se basent sur une vision à moyen et long termes (2030).
Cette démarche a pris en compte l’évolution démographique (estimée) et l’application de la nouvelle Loi sur l’enseignement obligatoire (LEO). En effet, cette dernière implique certains bouleversements.
Ces changements liés à la LEO, tels que l’harmonisation des horaires ou encore la centralisation des sites (minimum 4 classes par collège) influencent directement les orientations prises par le projet présenté en cette soirée du 12 mai. Par exemple, les élèves du «secondaire» doivent être réunis sur un même site pour des questions d’organisation, d’utilisation des salles, de transports, etc.
Globalement, trois sites ont été retenus: Palézieux-Gare, Palézieux-Village et Oron-la-Ville.
Les projections faites par le canton (nombre d’élèves, le nombre de locaux disponibles) ne poussent pas à l’optimisme. En effet, pour 2014-2015, la commune se situe déjà dans une certaine limite. Il faudra donc agir vite.
Extension du collège d’Oron-la-Ville
Afin de prendre en compte les diverses contingences liées à la LEO (et l’augmentation des effectifs liés à la démographie), le projet présenté prévoit une extension conséquente du site d’Oron-la-Ville (500 élèves actuellement et 600 de plus prévus).
La localisation prévue se situe sur un terrain adjacent au collège existant. La zone se trouve à l’arrière de la dernière extension du bâtiment. Les parcelles prévues sont un mix entre «utilité publique», «zone villa» et «zone rurale». Certains des terrains appartiennent à des particuliers. Il sera alors nécessaire de modifier les affectations et d’acquérir lesdits terrains. Des discussions avec les propriétaires ont déjà eu lieu.
Des tests d’implantation, qui permettent d’étudier la faisabilité du projet, ont été effectués.
Le nouveau collège en-gendrerait la construction de plus de 2000 m² de surfaces de salles de classes (primaires et secondaires), 1300 m² de salles de fonctionnement (centre de documentation, direction, salle des maîtres, infirmerie, etc.), 1700 m² de salles spéciales, 2500 m² d’équipements sportifs et un préau de 2650 m².
Interrogations
La présentation soulève quelques interrogations au sein du plénum.
La place de déchargement des élèves sera-t-elle agrandie? Existera-t-il un autre emplacement pour que les transports scolaires puissent déposer les élèves? Y aura-t-il de nouvelles places de stationnement pour la future salle de sport?
Il semblerait que ces questions trouveront leurs réponses dans le futur concours d’architecture.
Le conseiller Maibach aimerait connaître la durée durant laquelle ce nouveau collège répondra aux besoins de la commune. La réponse à donner semble délicate pour les intervenants tant les facteurs sont multiples (cela dépend des zones à bâtir restantes, du nombre de futures habitations, du nombre de nouveaux habitants, etc.) et parfois aléatoires. 2030 semble être une date probable.
La question du prix a forcément suscité un intérêt certain pour nos élus. Une nouvelle fois, la réponse ne peut être tranchée. Le chiffre de 35 millions de francs est cependant évoqué.
Pour notre Conseil communal, il faudra voter sur l’acquisition des terrains nécessaires à l’extension de l’école, le plan partiel
d’affectation et le concours d’architecture.