Partir pour le plaisir de revenir ou tout simplement partir…

C’est l’été, le temps des vacances n’est plus très loin, la planification et les réservations sont validées ; la préparation est doucement en cours. Tout le monde se réjouit et n’attend plus que l’heure H. Enfin quelques semaines de calme, enfin un moment dédié à soi-même et à ses proches, enfin une incursion dans un monde loin du quotidien. Que ce soit pour profiter d’un soleil qui nous a fait faux bond ce printemps ou pour aller découvrir une partie du monde jusqu’alors inconnue, les buts sont pluriels. Quoi qu’il en soit, ce sera un moment privilégié de douceur et de bonheur, une période que nous attendons tous et qui, par sa seule évocation, nous motive à poursuivre notre labeur quotidien… mais avec les yeux qui brillent.

Elles seront trop courtes ces vacances, c’est certain ! mais nous en reviendrons le teint hâlé avec un sourire plein de souvenirs à partager.

Revenir. Avant de partir, cette certitude est déjà là ; revenir chez soi, retrouver le monde habituel et stable laissé à notre départ, retrouver son occupation quotidienne – appréciée ou non – mais qui garantit les vacances suivantes. Un retour à la maison qui souvent met en joie… « C’était bien ! Mais qu’est-ce qu’on est bien chez soi ! »

Parenthèse. Il faut bien admettre que dans une région comme la nôtre, pour peu que Jean Rosset soit de la partie, il suffit de se passer de son travail pendant quelques semaines pour redécouvrir le privilège d’une balade dans des vallons boisés, du farniente sur des coteaux ensoleillés ou d’autres activités lacustres…

Ne pas revenir. Rester, découvrir le lieu de rêve, y trouver la sérénité et rester. Quelques exemples existent de quelques cyclistes ou marins de fortune qui sont partis de manière assez décisive, laissant penser qu’ils ne reviendraient pas, que ce pays n’était pas assez grand, ils portent toutefois « leur pays » en eux.

La Venoge n’est jamais assez loin…