Oron-la-Ville – La commune a honoré sa nouvelle centenaire
Vœux et félicitations à Andrée Fornallaz
Gil. Colliard | Voilà un peu plus d’un mois qu’Oron compte à nouveau une centenaire. Le 5 avril dernier, les représentants de la municipalité ainsi que Daniel Flotron, préfet, sont allés adresser leurs félicitations et leurs messages des autorités et du Conseil d’Etat, à Andrée Fornallaz pour ce bel anniversaire, lors d’une réception organisée par son fils, au café-restaurant de l’Union à Oron-la-Ville. «Monsieur le préfet m’a fait un superbe discours» nous a répondu la doyenne lorsque nous l’avons contactée, précisant que nous y trouverons l’essentiel. Aussi, c’est avec les mots de Daniel Flotron, qu’il nous a volontiers transmis, que nous retracerons le parcours d’Andrée Fornallaz, née le 1er avril 1918 aux Planches sur Montreux, fille d’Eugène et Frida Freymond-Wust. «Le climat ne vous convenant pas, selon l’avis du médecin, toute la famille a déménagé à Oron-la-Ville, où votre papa a repris la boucherie à la rue de la Poya. Vous avez fait toutes vos écoles à Oron et ensuite la formation de ménagère à Marcelin. Et depuis ce temps-là, votre plus grand plaisir est de faire une bonne cuisine, avec de la viande, car c’est le meilleur des légumes, comme le disait aussi votre papa boucher. Le 14 avril 1940, vous avez épousé Albert Fornallaz, avec lequel vous avez eu 5 enfants. En 1935, à la suite de la couverture du Flon, votre beau-père fit construire le salon de coiffure, lieu où vous avez travaillé dur, sans compter vos heures, jusqu’à la retraite de votre mari. Il est décédé le 11 mai 1986, après une longue maladie. Une fois les enfants partis de la maison, vous avez visité quelques pays qui vous paraissaient tellement beaux dans les livres de géographie. Actuellement, malgré quel-ques petits soucis de santé, c’est normal avec l’âge, vous faites toujours votre «popote» à la maison. Et je sais que les cadeaux vous feront plaisir, car vous venez assez régulièrement à l’Union prendre un repas qui vous permet de garder le contact avec le monde. Surtout que depuis octobre dernier, votre nerf sciatique vous en fait voir des vertes et des «pas mûres», vous empêchant de faire vos grandes balades si importantes. Bonne fête et encore beaucoup de bonheur.» Il rappela aussi les jours de foire, de l’époque où il allait chez le coiffeur, on attendait son tour à l’Union autour de trois décis. Puis les pièces de théâtre, la mise en scène, le maquillage des acteurs, c’était sa première pièce de théâtre, à la suite du concert de la fanfare, une pièce en trois actes, que de souvenirs partagés lors de ces soirs de répétition mémorables. Philippe Modoux, syndic, relata les petits «bonjour» échangés les dimanches matin, lorsqu’elle faisait sa balade et que lui allait acheter son pain. Rencontres qui ont cessé en novembre dernier à cause des douleurs dues au nerf sciatique. «Malgré ces désagréments, elle s’est vaillamment mise au fourneau pour recevoir ses amis lors de son anniversaire», admira l’élu. Chère Madame Fornallaz, Le Courrier vous adresse également toutes ses félicitations pour ce beau jubilé ainsi que ses vœux de santé et bonheur.