Ne nous mangez pas !
Milka | On peut s’interroger sur le fait de devenir végétarien ou vegan. Les détracteurs vous diront que c’est mauvais pour la santé, les adeptes vous diront que c’est bon pour la planète. Vaste sujet que celui-ci. Mon idée n’étant pas de vous convaincre, je veux juste vous parler de ce livre pour enfants que j’ai trouvé très intéressant car il a l’avantage de leur ouvrir les yeux sur le mal que nous faisons à notre environnement en ce moment.
Il commence ainsi:
Une fleur se frayera un chemin dans la fissure d’un trottoir pour sentir la chaleur du soleil. Un pingouin marchera des milliers de kilomètres pour nourrir ses petits. Le rugissement foudroyant du lion protégera sa famille des dangers, proches ou lointains. Qu’il ait des branchées, des ailes, des moustaches ou des racines, tout être vivant a la même volonté de vivre et de grandir.
Nous sommes tous des terriens !
Alors que certains animaux sont protégés par des lois ou nés dans des foyers aimants, d’autres ont une existence faite de souffrance et de solitude dans des élevages industriels où des centaines, des milliers d’animaux sont élevés pour la viande ou le lait. Pourtant, eux aussi vivent et respirent. Eux aussi ont des sentiments et des familles.
De tout temps, des gens ont choisi de ne pas manger ces autres terriens. Les végétariens ne mangent pas d’animaux. Les vegans, eux, ne mangent ni animaux, ni produits issus des animaux, tels que les œufs, le lait ou le beurre. Nous nous battons pour un monde où chaque terrien aura le droit de vivre et de grandir.
C’est pourquoi nous ne mangeons pas les animaux.
Ce livre attire aussi leur attention sur les espèces menacées, sur les dangers qui planent sur notre écosystème, sur les océans que nous polluons, etc.
Extrême, me direz-vous ? Pas si sûr. Parce que nous n’avons rien fait pour préserver notre environnement, n’est-il pas nécessaire d’éduquer différemment les prochaines générations pour que, à défaut de réparer nos dégâts, elles ne cessent de les reproduire ? Un homme averti en vaut deux, j’aurais envie de dire un humain averti en vaut deux.