Mandalas, tout naît du centre, tout y retourne
ACL | Le mandala dans son langage imagé est une sorte de carte de l’univers et, en même temps, du paysage intérieur de notre âme. Chaque cercle, chaque sphère est constituée d’un centre et d’une périphérie. Tandis que le périmètre – comme tout ce qui est saisissable par les sens – est défini dans l’espace-temps, le milieu, le centre, demeure un mystère. Il reste au-delà de toute conception, il est simplement hors du temps, hors de l’espace, inimaginable. Ce centre, mystérieux dans sa totalité insaisissable, est dans toutes les cultures et depuis toujours un symbole du divin. Dans le bouddhisme tibétain, il désigne sunyata, l’innommé, le vide, le commencement et la fin de tout être.
S’inspirant d’images existantes ou d’images de son monde intérieur, Anne-Claude Liardet crée sa propre cosmogonie. Ses œuvres sont peintes sur toile selon des techniques mixtes, essentiellement acrylique, gouache, encre et feutres. Le travail peut parfois être rehaussé de feuilles d’or. L’artiste autodidacte collabore depuis plusieurs années avec l’encadreur du Jorat, Anthony Guyot, dont les cadres, conçus dans une vision globale de l’œuvre, l’habillent et la révèlent. (Voir annonce).
Son travail s’articule autour de la structure du mandala* et s’amuse avec les formes du rond et du carré: le jeu entre elles et entre leurs frontières respectives fait apparaître les bribes et les fragments d’un univers vivant et en perpétuelle transformation. A côté de ce travail pictural, Anne-Claude Liardet crée des installations, sculptures éphémères, réalisées à partir de moulages en papier.
Vernissage mercredi 4 mars à 18h30
Mézières, Confiserie Ronny
Site internet
www.anneclaudeliardet.ch
*On nomme communément mandala toute expression artistique (dessin, peinture, sculpture, land art) inscrite dans un cercle et axée de façon libre ou symétrique autour d’un centre.