Le rugby, ce n’est pas réservé qu’aux garçons, tu as bien raison ma chérie !
« Ma puce, tu veux voir le crunch avec moi ? » «Mais papa je viens de le regarder avec maman ! »
M. Guenegou | Et là… stupeur… me serais-je trompé d’heure, pour ce rendez-vous incontournable qu’est le France-Angleterre du tournoi des six nations ? Non pourtant, mon agenda est formel, le match commence à 16h ! Je me retourne donc vers ma fille lui demandant quel match avait-elle bien pu regarder ? Pas de foot ni de hand en ce moment sur les écrans et de toute façon cela fait longtemps que les Anglais ne brillent plus dans les sports
collectifs … hormis le rugby… et encore ! Bref, je lui pose directement la question et là… la réponse claque, limpide: « Ben les filles papa ! Tu crois quoi ? Qu’il n’y a que les garçons qui jouent ce week-end ? » S’en suit un grand silence… et une réflexion intérieure durant tout le match qui ne prendra fin qu’au coup de sifflet final, afin de vous transmettre ces quelques lignes. Quelle évidence, ce sport dans lequel je plonge toute ma famille depuis des années, ce sport qui fait la part belle aux féminines et surtout ce club (le Rugby-Club Palézieux) dont l’histoire passe par l’émancipation de joueuses qui le font rayonner sur le plan national. Ce club dans lequel ma fille a été accueillie sans railleries, dans lequel elle est respectée et valorisée, dans lequel elle peut exprimer toute sa vista et sa lucidité. Le rugby est un sport familial et c’est d’ailleurs souvent les parents, joueurs ou simples amateurs, qui font découvrir ce sport à leurs enfants. La transmission se fait de père en fils, de père en fille mais aussi de mère en fille, de mère en fils. Ce sport qui est réputé pour être violent, et que l’on croyait exclusivement réservé aux mâles, voit de plus en plus arriver de petites filles en demande de contacts, de relances, d’évitements, de percussions et bien souvent elles apportent toute leur finesse et leur lecture du jeu, leur science du placement qui fait parfois défaut aux garçons, obnubilés par leur envie d’aplatir le ballon dans l’en-but adverse. Alors oui, deux fois oui ! Allons voir le rugby féminin, d’abord car elles sont surprenantes de justesse, que les essais pleuvent mais aussi parce qu’elles suscitent des vocations, qu’elles permettent l’inclusion, la mixité et la tolérance, toutes ces valeurs fondamentales dans l’éducation de nos jeunes. Alors, n’hésitez pas à nous rejoindre ! On vous attend les bras grands ouverts! Vous saurez tout de nous via les réseaux sociaux.
Les matches
S. Albertoni | Comme la météo du mois de février était plutôt favorable, nos Licornasses ont pu continuer leurs stages d’entraînement avec l’Entente Mermigans (Palézieux, Monthey, Nyon). L’un d’eux les a emmenées sur le terrain de l’cole de rugby La Côte, à Gland, pour une journée. Durant celle-ci, elles ont travaillé de concert avec l’équipe nationale féminine suisse, puis les deux équipes se sont affrontées lors d’un match. L’Histoire ne dira pas qui a gagné. Ce qu’il faut toutefois mentionner, c’est que l’Entente Mermigans a mis une grosse pression sur l’équipe nationale. Il faut retenir également que trois des joueuses de l’Entente Mermigans sont parties de l’équipe nationale à XV pour jouer à Heidelberg en Allemagne. Les garçons continuent leur préparation physique pour le second tour qui commencera le 14 mars à Winterthour. Un déplacement très important car, en cas de victoire, il permettrait d’entrer dans la course pour la sixième place du classement… voire plus, qui peut savoir ? Nous sommes impatients, quoiqu’il en soit ! Un curieux début de mois a poussé l’équipe, par grande solidarité, à partir à la recherche d’un maillot rouge n°3 perdu par nos amis lausannois de l’Albaladéjo Rugby Club. Cette saga a tenu en haleine nos amis FB durant une dizaine de jours, pour remettre la main sur ce fameux maillot! Retrouvez toute l’histoire et les photos sur notre page Facebook.
Renvoi
« Les petites bêtes ne mangent pas les grosses… » ? Non, mais elles perturbent quand même nos manifestations! Nos jeunes joueurs M14 devaient se rendre à Firenze en Italie le week-end des 14-15 mai prochain pour une rencontre amicale. Par prévention et par sécurité, tout a été annulé. Ce n’est toutefois que partie remise. Nous nous déplacerons chez nos voisins latins en novembre. D’ici là, les perturbateurs viraux seront probablement sous contrôle.