Gilbert Cordey fringant et souriant nonagénaire
JPG | Pour les 90 ans de Gilbert Cordey, au chemin des Colombaires à Cully, Nicole Gross, municipale. et son huissier Pierre-Alain Genton. ont apporté félicitations et présents de circonstance ce 20 février 2018. Ils ont trouvé un nonagénaire fringant et souriant, entouré d’une partie de sa famille. Doté d’une excellente mémoire, il avait couché sur papier son parcours de vie, évitant au soussigné de commettre erreur ou impair, et prouvant que ses souvenirs mêmes anciens sont bien présents dans sa mémoire. C’est ainsi que nous relevons les étapes suivantes qui ont émaillé ses 90 ans, sur le plan civil ou professionnel. Il naquit dans la ferme de «Praz-Mazaley» à Forel le 20 février 1928. Sa maman étant décédée alors qu’il n’avait que cinq mois, il a été recueilli par sa grand-mère. En 1933, son père s’est remarié et de cette nouvelle union sont nés deux demi-frères Marcel en 1935 et Albert en1943. Il a suivi l’école primaire au collège du Grenet, non sans devoir traire les vaches et porter le lait aux Cornes de Cerf à une distance de 20 minutes… et autant pour le retour, la boille sur un petit char. En 1944, il commence un apprentissage à l’Union Vaudoise du Crédit. Il se souvient de son premier stylo à bille – qui coulait – acheté Fr. 60.- et payé à crédit Fr. 5.-/mois. Il faut dire que son salaire mensuel d’apprenti était de Fr. 25.-. En 1947, il part pour cinq ans à Sumiswald/BE et en reviendra accompagné d’Elisabeth Christ, originaire de la région, qu’il épousera le 5 juin 1954. Trois enfants sont nés de cette union, Eliane en 1955, décédée, Nicole en 1957 et Bernard en 1960. Suivront huit petits-enfants et onze arrière-petits-enfants. Il a travaillé dans plusieurs banques et à la Recette de l’Etat à Cully; en 1957, il reprend l’agence de l’Union Vaudoise du Crédit de Cully, en parallèle au poste de greffier municipal. Il fréquentera le Conseil communal durant 9 ans avant d’entrer à la Municipalité en 1967 où il siègera durant dix ans. Il fut tout d’abord responsable de la gestion des forêts, ou comme dit de manière caricaturale à l’époque «ministre des écureuils et des broussailles» (sic). Ensuite, il gèrera le dicastère des bâtiments, des écoles puis des finances. Il a encore occupé plusieurs postes de secrétaire-caissier de diverses associations et groupements, telles les deux Abbayes de Savigny. Après cette vie bien remplie, il a pris une retraite bien méritée en 1993. Meilleurs vœux, Monsieur Cordey, pour les années à venir.