En collaboration avec Suisse Tourisme, le WWF a élaboré des offres de vacances dans notre pays et lance son initiative «On reste ici»
wwf | Dans quelques jours, le coup d’envoi de la saison estivale sera donné. Nombreux sont ceux, parmi nos compatriotes, qui choisissent l’avion pour se rendre sur leur lieu de villégiature. Les pays préférés pour de courtes escapades sont la Grèce, l’Espagne, la Turquie, Chypre et l’Egypte, suivis de l’Italie, de la Tunisie, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et de la France. Le WWF a sélectionné une offre touristique classique pour chacune de ces destinations et mandaté les spécialistes des écobilans d’ESU-services pour évaluer le volume de CO2 produit selon les cas. Les dix destinations les plus courues ont été comparées avec celles proposées par Suisse Tourisme en Engadine. D’après l’étude, la majeure partie de ces nuisances provient du trajet: la distance parcourue et le moyen de transport choisi constituent des facteurs décisifs. Le vol pour Hurghada, en Egypte, est celui qui provoque le plus d’émissions de CO2, avec 2,5 tonnes. Cela représente à peu près le volume des émissions générées par Monsieur Tout-le-Monde avec sa voiture en l’espace de deux ans. Les voyages à Chypre, suivis de ceux à Antalya et à Rhodes (entre 2 et 1,8 tonnes de CO2) sont presque aussi néfastes pour l’environnement, tandis que les destinations accessibles en train obtiennent des résultats bien plus satisfaisants: une semaine à Rügen équivaut à 518 kilos de CO2, tandis que la Provence affiche 299 kilos et l’Engadine 172 kilos. Cela correspond à seulement 7% des émissions liées à un voyage en Egypte: une solution idéale pour étrenner son bikini tout en préservant la nature.
L’initiative «On reste ici» et les recommandations de Suisse Tourisme
Le WWF a donc saisi cette occasion pour lancer son initiative «On reste ici», en collaboration avec Suisse Tourisme, qui a imaginé dix idées de séjours avec pour devise «Moins de CO2 en vacances!» L’objectif: promouvoir des vacances au pays respectueuses de l’environnement et en harmonie avec la nature, en toute décontraction. En effet, en s’épargnant les heures passées dans un avion, une voiture ou un train, on dispose de davantage de temps pour se reposer et l’on contribue par la même occasion à la protection de l’environnement. Inscrivez-vous à l’initiative «On reste ici» sur notre page http://www.wwf.ch/vacances: vous remporterez peut-être l’un des dix voyages en Suisse à gagner.
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