Dieu est un pote à moi
Milka | C’est par pur hasard que je suis tombée sur ce livre. Une amie m’avait offert un bon chez Payot. J’avais déjà choisi plusieurs livres et je cherchais un «poche» pour arriver au montant du bon-cadeau. Mais Einstein ne disait-il pas que «le hasard, c’est Dieu qui voyage incognito»? Je ne pouvais trouver mieux comme entrée en matière.
Je vous livre d’abord la quatrième de couverture:
L’un a une barbe de quelques jours, l’autre de millions d’années,
L’un vit sur terre, l’autre dans les nuages,
L’un est vendeur dans un sex-shop, l’autre a un métier qui réclame le don d’ubiquité,
L’un n’a pas beaucoup d’amis, l’autre aimerait parfois se faire oublier d’eux…
Et si Dieu avait décidé de faire de vous son meilleur ami?
J’ai immédiatement trouvé ce petit résumé très réducteur du contenu du livre. C’est avant tout le côté dérision du titre qui m’a donné envie d’en savoir plus. Ça commence doucement, c’est très drôle ce dialogue entre ces deux personnages aux antipodes l’un de l’autre. Ça stagne à un moment donné, j’ai presque trouvé un tout petit peu long, puis tout d’un coup ça démarre. Et là, plus envie de poser ce bouquin!
Il ne nous donne pas seulement l’envie de rire. Il nous donne aussi l’occasion de nous poser des questions sur l’existence de Dieu (ou pas), il nous parle de liberté, du libre-arbitre, de souffrance, mais surtout d’amour, sous toutes se formes, avec profondeur. Aussi bon pour la santé qu’un livre de psychologie dont on doit revenir sans cesse en arrière pour comprendre ce que l’auteur a voulu dire!
Là c’est clair et net tout en nous laissant le choix d’y croire ou pas. D’ailleurs, je ne sais toujours pas si l’auteur y croit (ou pas)!
C’est son premier livre et pour vous dire franchement les choses, je n’avais jamais entendu parler de cet auteur. Je me documente donc et voit qu’il était parolier d’un groupe de musique. Bien dommage pour eux mais quel bonheur pour les lecteurs. Faire tout de suite si bien! Difficile pour la suite, nous allons devenir exigeants! Je me rends compte que cet ouvrage a reçu le prix Méditerranée des lycéens. Et constate une chose par la même occasion, c’est que les lycéens qui prennent le temps de lire ont souvent des goûts très sûrs.
Il a par la suite écrit:
100 pages blanches; Je suis l’homme le plus beau du monde; La petite fille qui aimait la lumière, déjà parus en poche, puis Le premier oublié et Le petit mensonge de Dieu.
Je ne peux que vous conseiller ce livre, en plus en poche donc facile à glisser dans le sac ou pour la plage, et pas cher. Donc aucune retenue. Je vous assure que vous ne serez pas déçus.