Décès de Jacques Martinet
Nicolas Bichovsky | Vendredi 13 novembre, l’église était bien trop petite pour accueillir la foule qui avait tenu à rendre un dernier hommage à Jacques Martinet, décédé subitement le 9 novembre dernier dans sa 84e année après quelques heures d’hospitalisation.
Jacques Martinet était l’ancien pharmacien d’Oron-la-Ville. Il a succédé à son père Henri et à son oncle Daniel. L’enseigne était située à l’endroit où est établie maintenant l’agence oronaise de la BCV. En 1967, René, fils de Daniel, s’est établi à cet endroit en qualité de droguiste et Jacques a installé la pharmacie à quelques encablures, dans les locaux qui furent jadis ceux de l’épicerie Corboz.
Jacques a épousé, en 1957, Françoise Nicole. Ils se sont rencontrés durant leurs études en pharmacie, sont devenus parents de 5 enfants, puis grands-parents de 15 petits-enfants. De 40 à 60 ans, Jacques a effectué à titre de pharmacien plus d’une vingtaine de missions pouvant durer de 15 jours à 4 mois dans de lointaines contrées, sur mandat de plusieurs organisations humanitaires, dont le CICR; c’était alors son épouse qui assumait la responsabilité de la pharmacie d’Oron, actuellement en main de leur fils Nicolas qui personnifie la 5e génération de la famille titulaire de la pharmacie d’Oron.
A leur retraite, Jacques et Françoise ont emménagé à l’ancienne ferme de Saint-Amour située sur la commune de Savigny, à laquelle on accède par le chemin du Bossu. Il s’y est adonné à son violon d’Ingres, la photographie. Tous deux adoraient la musique. Lui, c’était pop et jazz, Françoise plutôt la musique classique, mais ces plaisirs étaient partagés ensemble. Le couple a profité de cet espace hors soucis professionnels pour voyager de temps en temps. La ferme est devenue le paradis de leurs petits-enfants. Ils ont pu s’initier aux plaisirs du bricolage, à la conduite du petit tracteur et même de la voiture, parce que le chemin du Bossu est privé. Ils ont découvert les travaux saisonniers au verger, au jardin potager et apprécié les saveurs du produit de ces récoltes sublimées en confitures, vin cuit et maintes spécialités. En société, Jacques était charmant, mais peu expansif. En famille, il était le patriarche aimé et respecté sachant resserrer le lien familial avec humour et bienveillance.
Nous prions les membres de la famille Martinet de croire en l’expression de notre sincère sympathie.