Comment…
Tes Amis | Comment cher Angelo, se convaincre que pour toujours tu t’es absenté ? Comment se résoudre à ne plus te voir ? Comment se résigner à ne plus entendre ton rire réjoui ; goûter les petits plats que tu prenais tant de plaisir à nous mitonner et nous tant de gloutonnerie à déguster ?
Comment se faire à l’idée que tu ne prendras plus jamais part à nos désopilantes soirées, à nos amusantes sorties surprises, ni même à nos longues randonnées, toi qui aimais si peu la marche et profitais de chaque halte, de chaque étape pour grignoter et nous témoigner ton amitié et ta joie de vivre ?
Comment supporter l’idée que tu es parti en laissant derrière toi tous tes projets ? Cette maison que tu voulais construire pour la meubler à ton goût… Qu’allons-nous faire avec ta chère épouse et ton cher fils de ces petits cartons que tu avais si méticuleusement découpés pour représenter tes meubles, à l’échelle, et que tu planifiais avec une joie enfantine de disposer sur le plan de ta future demeure ?
Comment ne pas ressasser, encore et encore, ces innombrables et tendres souvenirs et cette accumulation de merveilleuses et riches anecdotes que tu nous laisses en héritage ? Tes folles parties de squash, de cartes ou de billard ou encore cet incroyable tournoi de pétanque où toi l’amateur avais triomphé avec ton complice de tous les licenciés et même battu le vice-champion suisse… Avant d’échouer d’une courte boule en finale !
Et comment ne pas saluer, avec un serrement de cœur, ton courage ? Toi, le sportif
de l’extrême qui, jusqu’au dernier jour, as défié la maladie et la mort par ton amour de la vie, ton optimisme et ton sourire.
Comment, enfin, ne pas penser encore à tous ceux qui t’aiment et que tu laisses, malgré toi, dans un immense désarroi… Comme nous !
Non, cher Angelo, nous ne te laisserons pas nous quitter ! Nous te gardons fermement au plus profond de nos cœurs. Là d’où rien ne pourra jamais te faire partir, ni personne t’aider à t’enfuir… Pour toujours !